Le corps spectateur est largement sollicité quand il fait l’expérience de la rencontre avec l’oeuvre, quelle que soit sa forme. Et ce d’autant plus lors d’un festival, au cours duquel, un spectateur peut voir de nombreux spectacles dans une même journée, passant d’une forme artistique à une autre, d’un language à un autre.
Aussi, il semble indispensable de préparer chaque corps-spectateur dans une dynamique collective, afin qu’il puisse éprouver, contempler et considérer pleinement et consciemment les oeuvres vivantes. Il s’agit aussi de préparer le corps-spectateur pour une traversée épanouie du festival de rue, en renforçant son endurance et sa resistance aux situations les plus risquées, notamment en thermes climatiques et météorologiques.
Aussi, les Ouvreurs de Possibles ont jugé indispensable de créer des « échauffements poétiques pour spectateurs endurants », accompagnés de « Parenthèses poétiques » comme des temps de relaxation et de suspension pour les corps-spectateurs. Ce projet artistique peut-être considéré comme un service public, prenant en compte la santé et le bien-être du festivalier mais aussi des équipes bénévoles, administratrices et techniques qui portent le festival.